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sábado, 5 de mayo de 2007

Sarkozy y V

Ya os dije que me había impresionado el discurso de Nicolas Sarkozy en Bercy el domingo 29 de abril. Formalmente es una magnífica pieza de oratoria. Quien sea el que le construye los discursos a Sarkozy, sabe lo que se hace. Pero lo que me ha hecho pensar es el contenido. Resaltaré algunas ideas que me parecen centrales.

La primera es la afirmación de que esta campaña es diferente a todas las demás porque tiene lugar en el contexto de “una crisis moral”, “una crisis de identidad como Francia quizás no haya conocido en toda su historia”. Francia está inmersa en un estado de duda que Sarkozy califica de “existencial”, que afecta al mismo significado de Francia y al destino común de los franceses y que alimenta todo tipo de miedos sobre la mundialización, Europa, el trabajo, la cultura, la escuela, la emigración. "Es una duda inmensa que se alimenta de todo lo que contribuye al propio menosprecio de los valores de la República”. Respecto a la emigración añade que tiene la certeza de que Francia no puede acoger dignamente toda la miseria del mundo que pueda estar tentada a buscar refugio en ella. Y a continuación critica “la bonne conscience qui ne veut jamais voir les conséquences de ce qu’elle prône surtout quand elles sont tragiques.”

La segunda es la reivindicación de la política y de la moral frente al escepticismo. “Cette campagne exigeait plus d’authenticité, plus de sincérité, plus de vérité que toutes les autres campagnes parce que le problème qui était posé était plus profond, plus grave, plus lourd de conséquences".

La tercera es la crítica al pensamiento único, que se lo endilga como propiedad a la izquierda. Lo define como el pensamiento “de ceux qui savent tout, de ceux qui se croient non seulement intellectuellement mais aussi moralement au-dessus des autres". El pensamiento único, añade "avait dénié à la politique la capacité d’exprimer une volonté". Los defensores del pensamiento único han pretendido reducir lo político a lo anecdótico al defender la disolución del poder.

"Mais la politique revient. Elle revient partout dans le monde. La chute du Mur de Berlin avait semblé annoncer la fin de l’Histoire et la dilution de la politique dans le marché. 18 ans plus tard tout le monde sait que l’Histoire n’est pas finie, qu’elle est toujours tragique et que la politique ne peut pas disparaître parce que les hommes d’aujourd’hui ressentent un besoin de politique, une envie de politique comme on n’en avait rarement vu depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale".

La necesidad de política tiene por corolario la necesidad de nación. Pero, añade:

“La nation ce n’est pas que l’identité. C’est aussi la capacité à être ensemble pour se protéger et pour agir. C’est le sentiment que l’on n’est pas tout seul pour affronter un avenir angoissant et un monde menaçant".
La cuarta idea que quiero resaltar es la crítica, feroz, a Mayo del 68, que Sarkozy enlaza con la reivindicación de la moral:

"Oui, de la morale. Le mot 'morale' ne me fait pas peur. La morale, après mai 68, on ne pouvait plus en parler. C’était un mot qui avait disparu du vocabulaire politique. Pour la première fois depuis des décennies, la morale a été au cœur d’une campagne présidentielle".

Y aquí tengo que cederle la voz un rato a Sarko :

« Mai 68 nous avait imposé le relativisme intellectuel et moral. Les héritiers de mai 68 avaient imposé l’idée que tout se valait, qu’il n’y avait aucune différence entre le bien et le mal, entre le vraie t le faux, entre le beau et le laid. Ils avaient cherché à faire croire que l’élève valait le maître, qu’il ne fallait pas mettre de note pour ne pas traumatiser les mauvais élèves, qu’il ne fallait pas de classement.
Ils avaient cherché à faire croire que la victime comptait moins que le délinquant.
Ils avaient cherché à faire croire qu’il ne pouvait exister aucune hiérarchie de valeurs.
Ils avaient proclamé que tout était permis, que l’autorité c’était fini, que la politesse c’était fini, que le respect c’était fini, qu’il n’y avait plus rien de grand, plus rien de sacré, plus rien d’admirable, plus de règle, plus de norme, plus d’interdit.
Souvenez-vous du slogan de mai 68 sur les murs de la Sorbonne : « Vivre sans contrainte et jouir sans entrave. »
La quinta idea es la reivindicación de la escuela republicana, que considera liquidada por el ideario sesentayochista:

"Voyez comment l’héritage de mai 68 a liquidé l’école de Jules Ferry qui était une école de l’excellence, une école du mérite, une école du respect, une école du civisme, une école qui voulait aider les enfants à devenir des adultes et non à rester de grands enfants, une école qui voulait instruire et non infantiliser, parce qu’elle avait été construite par de grands républicains qui avaient la conviction que l’ignorant n’est pas libre.
Voyez comment l’héritage de mai 68 a liquidé une école qui transmettait une culture commune et une morale partagée grâce auxquelles tous les Français pouvaient se parler, se comprendre, vivre ensemble".

Por supuesto, cuando tiene que señalar a los herederos de Mayo del 68, no tiene dudas:

"Voyez-la, écoutez-la cette gauche héritière de mai 68 qui est dans la politique, dans les médias, dans l’administration, dans l’économie".

La crítica que dirige a la izquierda es feroz, pero os animo a que la sigáis punto por punto, da que pensar:

“cette gauche qui a pris goût au pouvoir, aux privilèges, cette gauche qui n’aime pas la nation parce qu’elle ne veut plus rien partager,
cette gauche qui n’aime pas la République parce qu’elle n’aime pas l’égalité,
cette gauche qui prétend défendre les services publics mais qui ne prend jamais les transports en commun,
cette gauche qui aime tellement l’école publique qu’elle n’y met pas ses enfants,
cette gauche qui adore la banlieue mais qui se garde bien d’aller y habiter,
(...)
cette gauche qui signe des pétitions quand on expulse des squatters mais qui n’accepterait pas que l’on s’installe chez elle,
(...)
cette gauche qui entre Jules Ferry et mai 68 a choisi mai 68,
cette gauche condamne la France à un immobilisme dont les travailleurs, dont les plus modestes, les plus pauvres, ceux qui souffrent déjà seraient les principales victimes.

Voyez-la, écoutez-la cette gauche qui depuis mai 68 a renoncé au mérite et à l’effort.
Voyez-la, écoutez-la cette gauche qui depuis mai 68 a cessé de parler aux travailleurs, de se sentir concernée par le sort des travailleurs, d’aimer les travailleurs parce qu’elle rejette la valeur travail, parce que la valeur travail ne fait plus partie de ses valeurs, parce que son idéologie à elle ce n’est pas l’idéologie de Jaurès, ce n’est pas l’idéologie de Blum qui respectaient le travail, qui aimaient les travailleurs, son idéologie à elle c’est l’idéologie du partage du travail, des 35 heures, de l’assistanat.
La crise du travail est d’abord une crise morale dans laquelle l’héritage de mai 68 porte une lourde responsabilité. Je veux réhabiliter le travail. Je veux redonner au travailleur la première place dans la société.

La conclusión, por lo tanto, está clarísima :

Dans cette élection il s’agit de savoir si l’héritage de mai 68 doit être perpétué ou s’il doit être liquidé une bonne fois pour toutes.

Je veux tourner la page de mai 68.

La sexta idea es el compromiso con la defensa internacional de los derechos del hombre, en el más puro estilo neoconservador:

“Je veux être le Président de la France des droits de l’homme. Je ne crois pas à la "realpolitik" qui fait renoncer à ses valeurs sans gagner des contrats. Je n'accepte pas ce qui se passe en Tchétchénie,ou au Darfour. Le silence est complice. Je ne veux être le complice d'aucune dictature à travers le monde. Je veux avoir le courage de faire ce que la gauche au pouvoir n’a pas eu le courage de faire.

Chaque fois qu’une femme ou qu’un enfant est martyrisée dans le monde, je veux que la France se porter à ses côtés. La France, si les Français me choisissent comme Président, sera aux côtés des infirmières bulgares condamnées à mort en Libye. Elle sera aux côtés de la femme qui risque la lapidation parce qu’elle est soupçonnée d’adultère. Elle sera aux côtés de la persécutée qu’on oblige à porter la burka, aux côtés de la malheureuse qu’on oblige à prendre un mari qu’on lui a choisi, aux côtés de celle à laquelle son frère interdit de se mettre en jupe. A chaque femme martyrisée dans le monde je veux que la France offre sa protection en lui donnant la possibilité de devenir française ».

En fin, el post ha salido largo, espero no haber resultado demasiado pesado.

Mañana será otro día.

16 comentarios:

  1. En primer lugar felicitarte por el buen trabajo que has hecho. En cuando al candidato y sin estar muy al día de lo que ocurre en el país vecino, obviando que Mr. Sarkozy es miembro del selecto club La Siècle, por sus críticas a la gauche (¿cual?) y sus conceptos grandi- elocuentes sobre la nación y los derechos humanos (¿cuales?) me temo que es,yo lo definiría, Mr. "más de lo mismo" y su discurso muy cerca de lo que en la Grecia clásica definían como δημαγωγία. Gracias.

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  2. Y sin ambargo el discurso es nuevo y alentador. Leí el discurso hace unos meses, cuando lo pronunció. Nadie lo esperaba y fué un pistoletazo de salida hacia algo que tampoco nadie esperaba. Ante este discurso, la pregunta es sencilla: ¿puede suscribirlo un socialista francés? ¿Y un votante tradicional de las derechas?

    La sociedad europea, la meridional, sobre todo, ha llegado a un grado de inmovilismo casi trágico. ¿Porqué? Porque repite el mismo discurso desde, incluso antes del 68 (España, por ejemplo) y la política profesional parece no preocuparse por encontrar un posicionamiento del presente hacia el futuro.

    Sarkozy no representa a la derecha tradicional francesa aunque a esta no le quede otro remedio que votarle y hacerle de los suyos: ese es el peligro, tal vez. La capacidad de digestión de la política instalada. Pero no debemos cometer el error de pensar que en sarkozy hay un Chirac.

    Hace unos pocos años, después del paso de Miterrand por la presidencia, se pensaba en Rocard o en Fabius como la esperanza del nuevo discurso. ¿Quedó en algo? En la digestión de los aparatos de los partidos, acurrucados en el poder y en la alternancia.

    Puede que Sarkozy gane las elecciones y fracase en la gestión. Tal vez sea así, o tal vez no. Si tiene éxito, y no sé con exactitud como definir ese éxito, la izquierda socialista deberá repensar su discurso y volver a encontrarse en la Europa del 2007 en adelante.

    Enhorabuena, Luri. este café ha celebrado un seminario de categoría. ¿Porque no sacas champagne para celebrarlo? Por cuenta de la casa, claro.

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  3. Petrusdom: No estoy seguro que, por poner un ejemplo, criticar la semana de 35 horas sea exactamente demagogia. Lo novedoso en Francia es que muchos ciudadanos están viendo a los socialistas como conservadores y a Sarkozy como innovador. Ese es un fenómeno que merece ser pensado. Por otra parte lo bueno de la democracia es que pronto se descubre si los emperadores van vestidos o desnudos. Por cierto, me gusta tu blog.

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  4. Luis, estáis todos invitados, a esta hora, a un chocolate con churros.

    Tienes razón, los problemas que tenemos delante los europeos son importantes y por eso debemos prestar atención a lo que suena a nuevo. Efectivamente, Sarkozy no es Chirac.

    A mi me ha molestado profundamente las amenazas de sublevación en los barrios que han lanzado continuamente los socialistas si ganaba Sarkozy. Me ha parecido un comportamiento indecente. Indica una escandalosa falta de ideas.

    Pase lo que pase, tendrá consecuencias por aquí y, aunque solo fuera por eso, merece la pena estar atentos. Y, a ser posible, con pocos prejuicios.

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  5. Cuando hablaste del discurso, Gregorio, me lo leí. Adoro la retórica y, ciertamente, me conmovió. Sin embargo, debe de ser tal mi arraigada cultura izquierdosa, que al llegar a los párrafos (citados en el post) sobre "el trabajo" me distancié como un resorte. Lo que dice podría ser de un cinismo extremo. Pero no entiendo de economía, así que, nunca mejor dicho, le doy cierto crédito, atenta a los réditos.

    En todo caso, ese despido del Estado benefactor sólo puede sustentarse realmente en una regeneración moral que permita salir de la anomia. Y desde aquí, vamos directos a la escuela, y de eso sí que creo entender.

    Conclusión: estaré muy atenta a las reformas educativas de Sarkozy. Son la prueba del nueve: en qué se concretan, con qué rapidez se aplican, cuánto calado revolucionario incluyen, etcétera.

    Que conste que, en mí, es una obsesión que puede enturbiarme el juicio (pero no creo). Mientras veía caer las torres gemelas casi mi primer comentario articulado fue en esta línea: se han acabado las "alegrías" de los alegres 80 y 90 en nuestra profesión (estaba con unos amigos compañeros de fatigas).

    Lola

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  6. Lola: He leído varias veces el discurso. Es una pieza de retórica muy estudiada. Tengo contabilizadas las veces, frecuencias y lugares en que aparecen diferentes palabras-clave, como esperanza, verdad, mentira, etc...
    ¿Tiene un componente demagógico? Yo creo que sí, pero no en la línea que apunta Petrusdom, sino en otra muy diferente: un cierto grado de demagogia es inherente al debate democrático. Y cualquier ciudadano bien informado debería saberlo.

    Lo que me parece más interesante de la apuesta de Sarkozy es que ha arriesgado mucho y, por lo tanto, como bien dices, pronto podremos evaluar su coherencia. Pero no debe de ser casual que tantos intelectuales de izquierda le estén apoyando.

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  7. Luri, yo acepto el chocolatito con churros, que con lo que diluvia en Tokyo no veas que bien me va a entrar.
    Respecto a lo demás...lo único que me ha quedado claro, es que lo de izquierda y derecha ha quedado obsoleto, que aquí hay algo más...y que necesito buscar "neoconservador" en el diccionario.

    PD: la Asociación de Dislexicos Puteados por Blogger lo pasamos cada vez más chungo con la palabra verificadora, hoy mira que me sale: fkmkeumh
    P.D: y por no acertar la siguiente que me sale es: vthlqkpl

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  8. La demagogía, y esytoy con Lola en que esta es evidente en sarkozy tiene entre otros, dos efectos que me interesa plantear:

    Pernicioso y perverso: es pura demagogía destinada a arrasar en las mentes, provocar el voto y ser olvidada en lo posterior.

    Beneficioso y abierto al futuro: capacidad de ilusionamiento.

    Estoy, a verlas venir.

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  9. Ciertamente detrás de este discurso (en la forma y en el fondo) hay mucha materia gris. Estaría bien saber quien lo ha escrito y quien lo ha pensado.
    Hoy ya sabemos que Sarkozy ha ganado. Creo que una de las razones de su victoria es que una gran parte del electorado presiente que hay que cambiar (aunque sea para que todo quede igual, como diría Lampedusa) y Sarkozy es el único que plantea nuevos escenarios.

    Se ha terminado la campaña electoral. Ahora llega la dureza de la gestión. Las palabras se han de transformar en hechos, en políticas, en medidas concretas. Creo que todos estaremos muy atentos a los primeros pasos del nuevo presidente de la República.

    Hay que recordar que ya ha sido ministro del interior con intervenciones muy discutidas.

    La clave de la presidencia de Sarkozy creo que pueden ser dos:

    1-. Reformular los objetivos de la República con una imprescindible puesta al día (es decir, refundar la V República de manera formal o implícita) y marcar caminos de futuro a Europa

    2-. Encontrar la vía para superar la fractura social a la que parece abocada la sociedad francesa.

    No es poco el desafio.

    Derechas, izquierdas... quizás las palabras ya no sirven. ¿Pasado, futuro? Quien sabe.

    Gracias Gregorio por el Seminario que nos has ofrecido. Me apunto al chocolate con churros.

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  10. Entic, gracias a ti por pasarte por aquí. Lo bueno que tiene la democracia es que ha descubierto que ya que no hay manera de garantizar gobernantes sabios, al menos podemos obligarlos a examinarse para pasar de curso.

    Habrá que estar atentos a ver lo que ocurre por Francia.

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  11. Este resumen que has hecho del discurso sarkozista y de sus principales nutrientes, el grupo de filósofos neoconservadores que encabezan Finkielkraut y Glucksmann, es de primera fila. Sin duda, esta diatriba contra el posmodernismo y su nivelación de las jerarquías, su relativismo antropológico y ese "reaccionarismo" de Sarkozy que tanto entusiasma a nuestros epígonos locales tipo Arcadi Espada, es la primera articulación política europea de tal corriente de pensamiento. Y merece seguirse muy de cerca.
    Particularmente, me parece aterradora. Destila un mesianismo truculento y una pasión por los valores más estandarizadores y totalitarios de la ilustración que me pone los pelos de punta. Es la plasmación de ese universalismo abstracto que el último Sartre tan agudamente denunció. Tras las ideas de libertad, rigor o mérito, que en otro orden me pareces muy oportunas y tristemente abandonadas por la izquierda, se agazapa una idea homogeneizadora, iluminada por la verdad absoluta, alérgica a los matices y a la diversidad y, en última instancia, profundamente insincera y que pretende colar de matute la obediencia acrítica a las directrices de las elites pensantes y gobernantes como reagrupación y recuperación de un espíritu nacional que avance en una misma dirección.
    No sé si exagero al percibir un tufo neofascista en todo ello.

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  12. Alexandre: Yo creo que sí que exageras al emplear el término "neofascista". Lo que tenemos que preguntarnos, simplemente, es si ha existido en los últimos años un aumento del descontento de los franceses consigo mismos. Y, si es así, porque han creído que la alternativa estaba en Sakozy y el continuismo en Segolene.

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  13. Sí, seguramente he exagerado. Es el problema de usar a la ligera determinados conceptos. Que se dan de sí y dejan de ser precisos.
    Lo que quería expresar es que el discurso de Sarkozy puede considerarse novedoso en su formulación desde la tribuna pública, pero que viene fraguándose desde hace ya unos años en esos círculos intelectuales descritos. Y que sus perfiles me resultan muy inquietantes. Por no hacerme pesado, no abundaré en los motivos, o en mi opinión de libros como Dostoievski en Manhattan de Glucksmann o sus pontificaciones y las de sus compinches acerca del nihilismo, valores occidentales, terrorismo, Islam y etc.
    Por cierto, como siempre ocurre en las elecciones, se da la paradoja de que hay más franceses con derecho a voto que no han elegido a Sarkozy que franceses que sí lo han hecho.

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  14. hola todos, soy francesa,
    domingo, sarko fue elegido por 53%.. Ahora tengo miedo, ese hombre es un peligro, no entiendo como la gente puede creer en sus discursos (manipulacion y comunicacion). Ha creado un climate de miedo en francia desde hace 5 años, por eso puede hacer lo que quiere con la gente muy fragil.
    El "pequeño Nico" quiere una francia de autoridad, con policia en cada calle, una universidad privatisada, por elites...y que trabajemos mas para ganar mas...
    sabemos que durante 5 años, vamos a manifestar mucho en francia, esperando que los españoles, y otros europeos no creen lo que dicen los medios de comunicacion sobre un hombre peligroso para nuestros derechos...
    hasta otra, y disculpe por tantas errores de español!

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  15. Por cierto, Don Gregorio ¿sabe que en España ganó la Royal?
    La noticia aquí (la dejo fragmentada, que no cabrá).

    http://www.elmundo.es/elmundo/2007/
    05/07/internacional/1178561525.html?
    a=b0d54b78687939fdb4045beae8af9be3&t
    =1178563832

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  16. Sarkoz et Bruni. C'est une couple laide et peu intelligents. Ils sont très complementares comme une androgyne.

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Gol

 I En una entrevista que le hizo el inolvidable Joaquín Soler Serrano -¡aquellas impecables entrevistas en la televisión en blanco y negro!-...