La Géante
Du temps que la Nature en sa verve puissante
Concevait chaque jour des enfants monstrueux,
J'eusse aimé vivre auprès d'une jeune géante,
Comme aux pieds d'une reine un chat voluptueux.
J'eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme
Et grandir librement dans ses terribles jeux;
Deviner si son coeur couve une sombre flamme
Aux humides brouillards qui nagent dans ses yeux;
Parcourir à loisir ses magnifiques formes;
Ramper sur le versant de ses genoux énormes,
Et parfois en été, quand les soleils malsains,
Lasse, la font s'étendre à travers la campagne,
Dormir nonchalamment à l'ombre de ses seins,
Comme un hameau paisible au pied d'une montagne.
Charles Baudelaire
Bueno,... pienso muy convencido, que no habría que confundir la natura con la giganta. Aunque muchos lo hayan hecho, consciente o inconscientemente. Eso no me importa en absoluto. O sí, esto último, me importa mucho. Me importa tanto, que hasta pienso en los gigantes de Don Quijote y sus ruedas de molino.
ResponderEliminarHenri Ambossat
Muy interesante y una gran exposición. Digo yo, claro.
ResponderEliminarhttp://youtu.be/Yot1zZAUOZ4
Quiero decir...que quien vea en la Gigante una mujer inmensa pero erótica de curvas onduladas es que me temo que no conoce a Baudelaire. No puede haber erotismo alguno en Baudalaire, salvo que el letheo tenga algo de erótico: Viens sur mon coeur, âme et cruelle sourde, Tigre adoré, monstre aux aires indolentes..........
ResponderEliminarReconozco que pueda ser insensible ante la estética del "sopor d´un Badall infinit" de Baudelaire.
Disculpen,
Henry Ambossat