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sábado, 16 de enero de 2016

Los caminos del Señor...



Jean-Michel Kantor nos ha enviado este texto a Loren Graham, Serge Wolikow, Alain Minc y a su servidor. Inmediatamente se lo he reenviado a don José Luis López Bulla. Los caminos del Señor son inescrutables. Tanto es así que mañana publico en el diario ARA un artículo -que envié ayer- sobre Kantor y El nombre del infinito


En  faisant du raffut ( Metiendo  bulla ), le blog de   BULLA 
Diable a créé les nombres et la CUP a fait le reste.

C'est quelque chose de diabolique  que  ces mathématiques, s’exclama Antonio Baños (un militant anticapitaliste ) complètement surpris, en prenant connaissance du vote nul -1515/1515!- lors de l'Assemblée de la CUP (Parti catalan de gauche). C'est une idée étrange et nouvelle car jusqu'à présent ceux qui  associaient les mathématiques avec le surnaturel  (les pythagoriciens, Georg Cantor, entre autres ) la mettaient toujours en relation avec le divin, quoi qu'il arrive.

Ainsi nous pouvons attribuer à  Baños la première mise en  relation des mathématiques avec le diabolique. Mais si c’est l’influence du diable qui explique le résultat du vote à l’Assemblée de la CUP, cela va se vérifier très vite. Ainsi la décision finale que va adopter la CUP- celle de permettre l'investiture de Mas ou pas (1)   dépendra non pas des mathématiques terrestres  mais de celles  de l'au delà. 

De toute façon Baños  fait resurgir un débat ancien, à savoir: Qui a créé les nombres, Dieu, Lucifer, ou celui qu’on désigne habituellement sous le nom d’Homme?

Leopold Kronecker  proposa une réponse mixte , sans doute pour éviter de se tromper :
‘’Dieu a créé les nombres entiers, dit-il, l'homme a fait le reste.‘’

Bon, si nous poursuivons cette idée, nous pouvons convenir  que Dieu a  créé les nombres et la CUP a organisé le   b..l… 

Que Lucifer ait été derrière ou non, le seul que je vois comme créatif est Antonio Baños, qui est juge et partie dans cette histoire.

De plus  dans ce débat entre historiens -qui a créé les nombres?- j'ai été moi–même témoin d'un succès dans mes lointaines années d'étudiant : j'avais un professeur, Don Miguel Cañadas, prêtre séculier, qui nous avait dit que les nombres étaient l’œuvre de Dieu; un jour je me suis vu lui répondre que d’après le prêtre don Jose Rodriguez les nombres étaient le résultat d’une construction sociale. Ce à quoi Candas répondit: ‘’Don José Rodriguez, curé de Santa Fe, qu’est ce qu il en sait ?’’ Ce qui nous laissait avec deux options: doit-on croire un laïc ou un curé, lequel des deux en savait plus qu’Henri Poincaré? Nous en arrivâmes rapidement à la conclusion, pas totalement certaine: Candas ne voulait pas de problèmes avec le Cardinal, et le curé Rodriguez s’exprimait librement: la mathématique est une science positive et rationnelle. De plus, Dieu a suffisamment de problèmes  à redresser  le monde  pour ne pas en plus se préoccuper de ces détails –contrairement à ce que dit Kronecker– et avec tous les maux de tête  que donne au Diable la gestion de ses affaires qu’est ce quil irait faire dans  cette galère, jusqu’à anticiper  la formulation antipathique de Banos.

Vous vous demandez d’où viennent toutes ces élucubrations. C’est simple: il ya quelques jours le Professeur Gregorio LURI  a  fait de la publicité pour un beau livre   dans son blog 
Il s’agit de
El nombre del infinito, escrito por Loren Graham y Jean-Michel Kantor.
Graham est professeur émérite  d’histoire des sciences  et des techniques de Harvard et MIT, Kantor est un mathématicien reconnu de L’Institut mathématique de Jussieu.
Attention Ne pas confondre Kantor avec Georg Cantor l’inventeur de la théorie des ensembles qui nous a fait tant mal à la tête.
Je vous le dis : je vous recommande vivement la lecture de livre, publié par El Acantilado. 

Il y est question des  trifulcas entre le mysticisme religieux et la créativité mathématique des discussions entre les écoles française et russe,  des combats entre moines orthodoxes des monastères du Mont Athos, en Grèce au début du XX° siècle, contre la Marine du Tsar de toutes les Russies.  Et tout cela se termine dans un pugilat extrême. Au total de la bagarre qui te  maintient éveillé; Plus ou moins la même bagarre qui est arrivée autour d’Arthur Mas  ‘’en el forro del escroto. 

Comme hypothèse on peut dire qu’à travers ce livre on peut  aussi   mettre en relation   le mysticisme de la politique catalane  con lo que encarte. 

3 comentarios:

  1. C'est moi, monsieur, c'est moi qui vous remercie.

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  2. ¿Y que pasa con el demonio de Laplace, de Einstein o de Maxwell?

    Temas que interesan a matemáticos computacionales, como Alan Turing.

    Disculpen, tengo un dolor de cabeza terrible cada vez que releo a Deleuze en paralelo a Cantor.

    Me interesa mucho este tema don Gregorio. Ya he apuntado el libro en mi lista de regalos.

    Me he alterado bastante con estos agujeros de gruyere, la relación entre nombre y sustancia, la porosidad, lo arbitrario y lo volátil.

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