Esto es lo que me cuenta B.:
"Alors ce matin, nous étions une douzaine d’éclopés, avec chacun une ou deux cannes, et deux kinésithérapeutes pour nous encadrer. Il faisait très beau, les avenues de ce quartier sont larges et ombragées, et notre groupe semblait plus vaillant que celui de Breughel. Au bout quelques dizaines de mètres, je me rends compte que je prends un léger retard. Et puis, à mesure que nous avançons, la distance entre les autres et moi augmente de façon inexorable: 100m, 200m..... Une des kiné s’en aperçoit et m’attend, puis me fait asseoir sur un banc et me fait prendre un raccourci pour revenir plus facilement. J’étais honteuse, même si je sais qu’il n’y a pas de quoi, et mon ego, si petit soit-il, en a pris un sacré coup".
Así como existen las afinidades electivas, existen también las simpatías telepáticas, para las cuales la distancia geográfica no es nada. Yo ayer estuve todo el día renqueante, con las rodillas quejosas -o, más bien, temerosas-, como si su consistencia interna se hubiese reblandecido y ya no tuvieran capacidad para aguantar mi cuerpo. He dicho y repito que ser viejo es estar más pendiente de tus rodillas que de las de la vecina. Y para esto no hay paliativo que valga. Cuando el ser se vuelve genuflexo, la metafísica que importa es la del suelo.
Mis rodillas tampoco me sostienen. Un beso
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