sábado, 24 de noviembre de 2012

J.R., pompa y circunstancia


JR, c’était le salaud qu’on adorait détester. Il faisait des trucs ignobles pour garder le contrôle de l’entreprise familiale. Ce qui est amusant, c’est que cet ignoble capitaliste, aujourd’hui, apparaîtrait presque comme un humaniste. Il ne voulait pas se soumettre aux actionnaires, il ne voulait pas laisser l’entreprise paternelle aux mains des mous du genoux de sa famille, il se battait pour l’économie réelle et il avait un beau stetson, ce qui finalement était son seul point commun avec George W Bush, faux texan, pétrolier incompétent et président fils à papa.

Oui, JR, aujourd’hui, c’est le genre de gars qui intriguerait pour refuser d’appliquer le plan de compétitivité de Louis Gallois ou les directives européennes sur la concurrence. Parce que ce qui l’intéressait d’abord, JR, c’était de voir jaillir l’or noir de ses puits de pétrole et en tirer assez de pognon pour faire vivre la communauté. Je ne dis pas que JR était un champion de la redistribution mais aujourd’hui, il serait plus proche de Chavez que de Mitt Romney et question protectionnisme et redressement industriel de Montebourg ou Mélenchon que de Ron Paul ou Mario Draghi.

Vous me direz, c’est bien normal, puisque Chavez, tout le monde sait qu’il est très méchant aussi. Mais bon, comme pour beaucoup de choses, le capitalisme façon JR n’est plus qu’un souvenir du monde d’avant.




Il faut dire que le personnage de John Ross Ewing était totalement novateur dans cet univers où normalement les méchants meurent dans d’atroces souffrances, ou sont au moins sévèrement punis à la fin de l’épisode ou de la saison (sauf le manchot du Fugitif, hein…)
JR Ewing, non seulement n’était jamais puni de sa fourberie, de ses mensonges et de ses incessantes magouilles politico-sentimentalo-financières, mais il s’en enrichissait sans cesse, et sans remords, ça va de soi.
J.R. nos dio exactamente todo el mal que nos podíamos permitir en aquella época.

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